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Thème
C'est le journal d'une destinée. Le recueil est divisé en
deux parties égales de 3 livres, la première "autrefois"
et la seconde "aujourd'hui"
Les femmes chez Victor Hugo
Plusieurs femmes ont partagé la vie de Victor Hugo, Adèle
Foucher (1803-1868), Juliette Drouet (1833), son épouse mystique
et Léonie d'Aunet (Thérèse de Blaru), une femme de
lettres mariée. S'y ajoutent ses 2 filles, Léopoldine (1824-1843),
l'aînée très attachée à son père
et Adèle (1831) la cadette qui épousera un écrivain,
très attachée à sa mère. Si Noble dame peut
qualifier Léonie, d'autres appellations sont moins explicites.
La mort de Léopoldine
Le 4 septembre 1843, Léopoldine se noie avec son mari en faisant
du bateau sur la Seine à Villequier. Victor Hugo ne l'apprend que
le 9, il est en Espagne avec Juliette. Il ne se rendra sur sa tombe que
3 ans plus tard en 1846. "Si depuis ces
quatre ans, pauvre cur sans flambeau, Je ne suis pas allé
prier sur son tombeau".
Le dernier poème des contemplations
A celle qui est restée en France, dernier poème des Contemplations résume l'ensemble de l'ouvrage.
"J'ai marché au milieu des tombeaux" .
Résumé
Livre
premier. Aurore.
(29 poèmes-1600 vers).
C'est le livre de la jeunesse. Le poète évoque ses souvenirs
de collège (A propos d'Horace), ses premiers émois amoureux
(Lise), ses premières luttes littéraires (Réponse
à un acte d'accusation). Il chante la beauté du printemps
(Vere novo) et la joie du rêveur devant un beau paysage (le poète
s'en va dans les champs) ou le spectacle en plein air (La fête chez
Thérèse).
Livre II. L'âme en fleur.
(28 poèmes-900 vers). C'est le
livre des amours. Presque tous les poèmes sont inspirés
par Juliette Drouet. Hugo conte les premiers temps de leur union, leurs
promenades en forêt de Bièvre, leurs joies, leurs extases
; et aussi les épreuves vécues en commun, les malentendus,
les réconciliations. Un jour, il note pour elle des impressions
de voyage (Lettre) ; un autre jour, il lui écrit qu'il a rêvé
d'elle (Billet du matin).
Livre III. Les luttes et les rêves.
(30 poèmes-2300
vers). C'est le livre de la pitié. Dans Mélancholia,
Hugo donne quelques exemples navrants de la misère dans les sociétés
modernes. Ailleurs, il plaint le sort d'un pauvre maître d'études,
flétrit les persécutions infligées aux hommes de
bien, dénonce la guerre et la tyrannie comme des fléaux
(La source, la Statue) ou la peine de mort comme un scandale (L a nature)
; il s'élève à des vues philosophiques, explique
le mal comme une épreuve (Explication), décrit le châtiment
des maudits (Saturne) et glorifie ceux dont le génie déchiffre
l'énigme universelle (Magnitudo Parvi).
Livre IV Pauca meae (Quelques vers pour ma fille).
(17 poèmes-800 vers) .
C'est le livre du deuil. Hugo médite sur le coup qui l'a frappé.
Tantôt il se révolte contre la cruauté du destin (trois
ans après), tantôt il s'attendrit au souvenir du passé
(elle avait pris ce pli), tantôt il se soumet
à la volonté divine (A Villequier).
Désormais, il associe à la pensée de la mort un espoir
d'au-delà (Mors).
Livre V En marche.
(26 poèmes-1700 vers). C'est le livre de l'énergie
retrouvée. Le poète expatrié s'arrache à ses
tristesse et va chercher de nouvelles raisons de vivre dans la méditation.
A un poème politique (Écrit en 1846), à des impressions
de promenade (Pasteurs et troupeaux) et même à un souvenir
d'enfance (Aux Feuillantines) se mêlent des poèmes plus généraux
sur la nature et sur la condition humaine (Mugitusque boum, Paroles sur
la dune)
Livre VI. Au bord de l'infini. (26 poèmes-2800 vers). C'est le livre
des certitudes. Il est peuplé de spectres, d'anges, d'esprits qui
apportent au poète les révélations attendues. Les
messages recueillis sont parfois contradictoires : des poèmes d'angoisse
(Horror, Pleurs dans la nuit) voisinent avec des poèmes d'espérance
(Spes, Cadaver) ; mais l'espérance finit par l'emporter. Le livre
s'ouvrait sur deux poèmes qui montrait une route à parcourir
(Le pont, Ibo) ; il s'achève par les prophéties rassurantes
de la Bouche d'ombre, qui, au terme du voyage, annonce l'échec
final des puissances criminelles et l'avènement de l'universel
pardon
Extraits
Le texte intégral de :
A
Villequier
Demain, dès l'aube
Elle avait pris ce pli
Commentaires composés
Les contemplations V-24
J'ai cueilli cette fleur
Commentaire composé
Crépuscule II-XXVI
Sujet Bac 1ère Français 2014 Série S
Références littéraires :
Profil d'une oeuvre, Hatier n° 76, "Les Contemplations" de Victor Hugo, de Pol Gaillard et Arnaud Laster, 4,50 €, des clés indispensables pour lire l'oeuvre (Le contexte historique, la structure du recueil, et l'étude des problématiques essentielles (Libération du vers et du mot, le désir et l'amour, l'épreuve du deuil, la dénonciation des injustices).
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